Quand nous lui demandons pourquoi il a plaisir à travailler là-bas, Nicolas réfléchit longuement avant de lâcher : « je suis à un carrefour, au carrefour de grandes entreprises, de startups, et de tous les acteurs qui accompagnent l’innovation des entreprises, au carrefour où se rencontrent tous ces gens et où ils voient comment ils peuvent créer de nouvelles choses ensemble et c’est passionnant. Cela me permet de voir toutes les facettes de l’innovation ».
Bien sûr, Nicolas apprécie les locaux et surtout, ce qu’ils racontent de la vie de l’entreprise. Il n’est pas dupe et sait bien qu’au delà d’un projet immobilier, c’est un projet d’entreprise qu'ils bâtissent : « Ces locaux permettent à la Société Générale de se positionner sur des questions très importantes : le bien-être au travail, l’entreprise libérée, le collaborateur mobile, ... Mais surtout, la création de ces locaux leur permet de prouver que cela fonctionne. » Il ajoute qu’il y a également un second avantage, non négligeable : « ils permettent de recruter des gens comme moi. La Société Générale s’intéresse à de nouveaux profils issus du numérique qui eux ne sont pas forcément très intéressés par les grands groupes bancaires qui gardent une image très traditionnelle et pas très attractive. Des espaces de travail comme celui-ci font tomber une barrière à l’entrée et montrent la volonté de changement qui existe au sein de la société ».
Et d’ailleurs ça marche ! Nicolas nous raconte qu’il a eu la veille un rendez-vous avec un DRH, à la demande de sa tutrice pour parler de son avenir au sein de la Société Générale, « pour voir comment je pouvais continuer à apporter ma pierre à l’édifice après mon alternance » nous dit-il.
Gérer son alternance au quotidien
En attendant, son alternance se poursuit et Nicolas partage son temps entre travail en entreprise et formation à La Web School Factory. Pour gérer au mieux cet emploi du temps un peu particulier, Nicolas s’est fixé quelques règles : « Je suis quelqu’un qui se passionne assez facilement et est prêt à beaucoup s’impliquer quand il est passionné. Mais étant donné la charge de travail tant du côté de la Société Générale que de la Web School Factory, j’ai fait attention à cloisonner les deux car j’ai compris qu’il n’est de toute façon pas possible de travailler sur les deux tableaux en même temps ».
Il a donc mis en place une astuce toutes simple : « Je ne travaille pas pour l’école quand je suis en entreprise et inversement ». Là où ça se complique, « c’est quand on enchaîne une semaine de partiels et une semaine de cours. J’ai 140 mails de retard quand j’arrive au boulot. Du coup, quand je m’absente plus longtemps que d’habitude du travail, je consulte quand même mes mails et mon agenda. Je suis ce qui se passe pour ne pas être largué quand j’arrive mais je ne travaille pas, je ne produis rien. » Un programme qui semble parfaitement lui réussir !