Qu'est-ce qui vous manque depuis que vous êtes revenu en France ?
Beaucoup de choses, et notamment le train de vie ! Là-bas, nous sommes riches. Il est très facile de sortir, de voyager d’autant plus que le rythme de travail nous laissait du temps pour faire des rencontres, sortir, voyager. Il sera difficile de se réhabituer à des horaires normaux quand nous sommes rentrés en France. En plus, nous mangions plutôt bien même si le fromage et le pain commençaient à me manquer sur la fin.
Quelles études faisiez-vous là-bas ?
J’étudiais au RMIT, l’université australienne avait ouvert une filiale à Hô-Chi-Minh Ville. Tout le cursus était en anglais. J’avais choisi plusieurs matières au sein de différents programmes : IT, Design, Communication, etc. J’avais donc deux cours en techno et un cours en business.
Mon premier cours Techno était sur le langage informatique Python et le second était intitulé « Building IT hiding systems » où nous n'avions pas vraiment de cours mais où nous devions mener un projet digital. Les trois premières semaines ont été l’occasion de se présenter les uns les autres puis de trouver une idée de projet. Ensuite, nous avons travaillé en équipe. Le professeur n’avait pas noté le projet en lui-même mais la façon dont nous le menions. C’était très intéressant de travailler en mode projet et en équipe dans ce contexte, surtout compte tenu de la diversité des pays d’origine des étudiants. Enfin, ma troisième matière orientée Business portait sur les stratégies de marketing.
Que retirez-vous de cette expérience, professionnellement et personnellement ?
Professionnellement, cette expérience m’a montré ce que c’est que de travailler dans un pays différent. Le régime communiste est bien présent et se manifeste dans la vie de tous les jours. Il y a des choses qu’on ne peut pas faire comme mal parler du gouvernement, critiquer le régime actuel. Cette partie de mon cursus au Vietnam m’aura aussi appris à travailler avec des gens de cultures différentes qui ont d’autres méthodes d’apprentissage et de réalisation. Ce n’est pas toujours facile car nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d’ondes mais avec de la patience on s’en sort.
Ce séjour aura été aussi l’occasion de faire plein de belles rencontres. Comme il y a beaucoup d’internationaux sur le campus, on peut échanger avec des étudiants de très nombreux pays. C’est super ! Le Vietnam est aussi une bonne base en Asie pour faire plein de voyages magnifiques. Je suis rentré avec plein de bons souvenirs.
Que vous apporte l'international dans votre cursus ?
Cette expérience à l’étranger m’a évidemment permis de perfectionner mon anglais mais a aussi renforcé mon envie de faire des stages à l’international. Pas au Vietnam mais dans un pays que je ne connais pas. Et pourquoi pas enchaîner avec un début de vie professionnelle faite d’expatriations. Je n’y avais pas trop pensé avant d’aller au Vietnam mais cela m’a amené à réfléchir à ce type de projet et j’ai bien envie de multiplier les expériences dans différents pays en bougeant tous les ans ou tous les deux ans.
Le train de vie d’un expatrié est très appréciable mais ma décision est aussi et surtout motivée par le fait qu’il est à mon sens plus facile d’entreprendre, plus facile de se lancer dans des pays émergents où l’on a l’impression que tout est à faire et où les opportunités sont nombreuses.