Come, BAC S ISN : "La fac ne me convenait pas (...) Ici, c'est totalement différent !"

Quel a été votre parcours avant d’entrer à la Web School Factory ? Pourquoi avez-vous choisi d’intégrer cette école du web ?

J'ai fait un bac S Sciences de l'ingénieur avec une spécialité ISN (Informatique et Système du Numérique). À cette occasion, j'ai travaillé toute l'année sur un projet qui comptait pour le bac. J'avais choisi un sujet en rapport avec l'intelligence artificielle et j’ai élaboré une sorte de clone de SIRI. Mais ce qui a été aussi très intéressant, c'est qu'une fois le projet terminé, j'ai du montrer les tenants et les aboutissants de cette technologie et les enjeux. J'ai du réfléchir à la façon dont on pouvait lancer cette technologie dans le monde réel, étudier les questions de Licence et d'Open Source. C'est d'ailleurs finalement cette dernière option que j'ai choisie pour que tout le monde puisse modifier et améliorer la technologie. Ce point de vue a beaucoup plu aux professeurs.

Je suis ensuite entrée 1ère année de fac SPI (Sciences pour l'ingénieur). Je m'étais rendu à une journée porte ouverte où les professeurs m'avaient présenté ça comme une formation très concrète. J'ai pensé que j'allais pouvoir apprendre à programmer. Mais en réalité, le cursus était composé aux un tiers de maths, un tiers de physique et un tiers d'informatique. Or je n'ai jamais été très bon en maths et en physique. La formation ne me convenait pas du tout et l'encadrement ne m'aidait pas à être motivé. Les professeurs nous avaient dit en début d'année que nous étions très libres et que si nous ne voulions pas aller en cours, il n'y avait pas de problème. Je suis donc allé en cours pendant 3 ou 4 mois puis j'ai arrêté et en ai profité pour travailler par moi-même mes connaissances en code et langage web. C'est aussi une période où je jouais beaucoup aux jeux vidéo en réseau. J'ai discuté par ce biais-là avec une jeune femme qui était à la Web School Factory et cela m'a beaucoup intéressé.

Je me suis donc renseigné sur la Web School Factory et sur l'école 42. Mais le fait qu'on n'apprenne, dans cette dernière, que le code me dérangeait. J'avais envie d'une formation un peu plus généraliste. J'ai donc été à la journée d'immersion de la Web School Factory et, comme cela m'a beaucoup plu, j'ai posé ma candidature le lendemain. Une semaine et une journée d'admission plus tard, j'étais pris !

Parmi tous les enseignements que vous suivez à la Web School Factory, qu’avez-vous préféré ?

Ce que je préfère, c'est le travail en mode projet. J'ai toujours détesté travailler en équipe car j'ai du mal à faire confiance aux autres. Je ne peux m'empêcher de penser que leur niveau d'exigence en terme de qualité du travail rendu ne correspondra peut-être pas au mien. Mais en travaillant beaucoup en projet d'équipe, j'ai appris à faire confiance, à conseiller, à corriger et à être à l'écoute. Je me suis rendu compte que ça n'est pas si mauvais que cela de laisser faire les autres sans être tout le temps derrière eux. De toute façon, si j'échoue, c'est ensuite pour mieux me relever !

Quelles sont vos 3 plus grandes fiertés à la Web School Factory ?

Je suis très fier de l'Open Day que j'ai aidé à organiser avec Anne Lalou l'année dernière. C’était sur la robotique, ma grande passion ! On a fait venir des intervenants très divers : des universitaires de l’Institut Pierre et Marie Curie, Aldebaran Robotics (le leader mondial de la robotique humanoïde), un fabricant japonais de robots en visio-conférence, Dominique Sciamma (directeur de Strate, école de design). C’était beaucoup de travail de préparation mais la journée a été une belle réussite !

Ma deuxième grande fierté, je dirais que c’est le projet de veille que j’ai réalisé cette année. Tous les ans, en 1ère et 2ème année, les étudiants travaillent sur un projet de veille durant 6 à 7 mois. Il s’agit de comprendre les enjeux d’un sujet et d’en faire un livrable à destination d'une entreprise partenaire de l’Innovation Factory. Pour cela, on lit beaucoup, on fait des interviews. Mon sujet de veille cette année portait sur les "dumb pipes". Cela concerne les sociétés dont les informations intéressent d’autres sociétés mais qui ne veulent généralement pas autoriser l’accès à leurs données pour justement ne pas devenir un "tuyau idiot". C’est par exemple le cas e la RATP qui refuse de communiquer ses données à des applis de trafic en ligne comme City Mapper. Nous avons fait une présentation devant une experte du sujet qui a trouvé que la qualité de notre présentation était de celle que l’on demande en entreprise. Le partenaire était ravi et a diffusé notre livrable au sein de son entreprise.Je suis aussi très fier de m’impliquer dans la vie de l’école. Je vais à des salons où je présente la Web School Factory, j’assiste souvent aux journées d’admission et d’immersion. C’est très intéressant car ça m'a permis d'apprendre à me présenter et parler de ce que je vis.